Love Alarm – Drama Coréen Netflix 2021 S2

Love Alarm Saison 2

L’avis de Yumiko

  Que dire ? Que dire ? D’abord, je commence cette seconde saison, et je m’aperçois de deux choses. Avec le temps qu’ils ont mis à nous sortir la saison deux, il y a un point positif et un négatif. Commençons par le négatif, pour rester sur le positif, mdr…

 La première chose donc, c’est que je commence cette saison 2, en ayant oublié presque complètement la précédente… cette histoire d’appli. que j’avais trouvée déjà absurde (très très ado immature) dans la saison précédente et que je retrouve avec ce même sentiment en commençant cette saison 2.
 La seconde chose, et ça, c’est plutôt positif, les acteurs ont grandi.. et quelques mois de plus dans une série qui parle d’ado. puis de jeunes adultes ça compte énormément visuellement, et pour le coup, la série en profite vraiment. 

Réalisation & Musique

Il y a vraiment des choses que j’ai aimées et d’autres pas dans ce drama.   D’abord, la réalisation et la musique, comme dans la saison 1 je les trouve toutes les deux magnifiques. À plusieurs reprises j’ai eu envie de chanter avec les ost qui passaient et la façon de tourner les scènes sont à la fois douces ou lumineuses suivant les scènes, c’est vraiment très agréable.

Les Personnages

Il y a toujours ces personnages désagréables au possible, comme la mère de Gu Mi, et elle-même d’ailleurs et les personnages qu’on n’aime pas trop mais qu’on finit par comprendre, je pense à la nouvelle petite amie de Sun Oh, dont je n’arrive pas à me souvenir du nom, c’est dire. Bon cette fille, en soit, à une part de sincérité, elle aime Sun Oh, tout en sachant qu’il ne l’aime pas, mais on ne peut pas nier qu’elle l’utilise aussi pour faire monter sa quote de popularité en tant qu’actrice. Son personnage n’a pas vraiment d’intérêt. Les parents de Sun Oh, eux sont odieux, d’un bout à l’autre, bien que sa mère essaie de s’améliorer avec le temps.

Côté personnages principaux.

On a évidemment Sun Oh (Song Kang), qui lors de la saison précédente avait un beau rôle et qui, sur cette saison, est beaucoup plus taciturne. Son rôle nous fait mal au coeur. Je ne vous raconte pas tout évidemment, et même si je ne suis pas de celles qui étaient à fond sur ce personnage, je comprends la déception de certain(e)s. Son sourire est quand même à craquer. J’avoue.

Kim JoJo (Kim So Hyun) est le personnage central à comprendre et autour de qui tourne toute l’intrigue. Dans cette saison on approfondit tout ce qu’implique son personnage. Je l’aime toujours autant, elle est mignonne et très souriante le plus souvent. Elle a ses failles contre lesquelles elle lutte. Et c’est une partie qui n’est pas forcément facile à gérer pour elle ; Ceci implique que, tout le temps ou elle n’a pas accepté elle-même, qui elle est, et, ce qui lui est arrivé, elle a du mal à montrer ses vrais sentiments et même à les reconnaitre tout court.

De ce fait, un certain nombre de scènes subsistent faites de mensonges et non dits… ce que je déteste au plus haut point. Ensuite, une fois qu’elle s’est comprise, elle va débloquer la situation et là, ça devient vraiment beau. D’ailleurs, une phrase de ce qu’elle dit m’a beaucoup marquée : « On ne se débarrasse pas de ses blessures, néanmoins, on peut leur accorder moins d’importance et devenir fort comme un arbre« . Sa façon de se battre pour la vie est admirable.

Hye Yeong.

J’aime beaucoup la douceur de ce personnage, qui est amoureux de Kim Jo Jo depuis le départ et qui attend toujours que son « Love Alarm » prouvant qu’elle l’aime se déclenche. Une scène est vraiment émouvante notamment à un moment et j’ai beaucoup aimé ce moment, parce qu’elle est due à un choix, pas à un automatisme… ce qui l’ont vue comprendront ce que je veux dire.

La conclusion et l’application.

 Les deux vont de paire pour moi, et elles ressemblent à ce qu’est mon sentiment à leur égard. Cette application qui dit sans les ménager les sentiments éprouvés pour les autres n’est pas forcément un « propos dit » dans le sens positif du terme. Effectivement, quelques fois, cacher ses sentiments, peut être une façon de se protéger pour la personne qui les dissimule.

 Alors, évidemment, dans un monde où tout le monde sait tout sur tout le monde (réseaux sociaux = Love Alarm) cela peut paraitre étrange aux gens autour et on peut parfois préférer une publication plus discrète pour se libérer de ses sentiments douloureux (« Le monde qui sonne« ). Et de même qu’ici, ils peuvent être mal interprétés à l’occasion.

 En même temps, l’auteur de l’application met très justement le doigt sur la faille de ce système qu’il a pourtant lui même conçu au départ :
« Une simple erreur peut changer une vie« .

 Et si l’application est effectivement, la chance pour ces ados d’expérimenter leur premier amour/ flirte, il pourrait manquer à certaines exigences de Timing ou même du choix du Libre arbitre dont chacun à l’honneur de disposer en tant que personne.

 En conclusion, malgré l’application qui clairement était le point noir, le point gênant pour moi, le fait que la conclusion mette le doigt sur les points négatifs m’a permis d’aimer néanmoins ce drama parce qu’il met en évidence le profond désir de vivre d’une jeune fille qui a survécu à un évènement tragique de sa vie et a appris malgré tout à devenir forte et à aimer la vie.

 Le clair message, même si on vit des choses difficiles, on peut s’en sortir. Évidemment, ce n’est pas facile, c’est même un dur combat, contre soi-même et contre ses failles que ces évènements ont pu créer dans notre vie en relation avec les autres… mais c’est possible, malgré tout, d’aimer la vie et de s’en sortir. Magnifique. 

Comme Maamotto je ne saurais que trop vous recommander de regarder la VF qui est très bien doublée… et très agréable à regarder. 

Yumiko

L’avis de Maamotto

Par où commencer ? Je me suis posée cette question de longues heures avant d’écrire sur ce papier virtuel. Cet élément interrogateur résume parfaitement la situation. Il est difficile de savoir par où commencer car une chose est sûre Love Alarm est un drama qui ne laissera personne indifférent. C’est la première fois que je change autant d’avis au cours d’un drama et où j’ai aussi été dubitative par les actions de certains personnages.

Tout d’abord, je ne vous invite pas à relire mon avis concernant la première saison de ce drama. Après y avoir jeté un coup d’oeil, je me suis dit, « Ma cocotte, tu avais les idées claires ce jour-là ? Les personnages que tu décris et notamment celui de Sun Oh n’est clairement pas celui que j’ai vu dans cette deuxième saison, bien au contraire ! » Bref, cela est, peut-être, causé par ces 2 ans d’attente malgré qu’elle ait été tournée en avril 2020…

Quoi qu’il en soit, j’ai été agréablement surprise par cette saison 2 que j’ai trouvée plus mature et plus saine. On voit que certains personnages ont grandi. Je pense notamment à la tante de Jo Jo bien plus agréable que la saison précédente. Ou encore concernant la mère de Sun Oh qui semble vouloir se rapprocher de son fils. Pour Gul Mi, je n’ai pas vu de grands changements malheureusement… Elle reste un personnage bien désagréable et sans consistance.  Mais venons-en à l’essentiel, nos personnages principaux.

Le 1er Rôle Féminin

Jo Jo n’a pas réellement changé, elle reste une jeune femme indécise qui se laisse guider par une nouvelle technologie enfantine et superflue pour dicter ses sentiments, qu’elle en oublie au fond ce qu’elle désire vraiment. Bien qu’elle le devine elle-même au fur et à mesure de cette saison et qu’elle devienne actrice de son libre arbitre un peu tardivement. C’est un personnage qui a vécu l’impensable et même si je l’ai sentie plus humaine et plus proche de nous lors de cette saison, je ne dirai pas qu’elle fut un coup de coeur. Je trouve également que l’actrice qui l’incarnait, et je rejoins là mon avis initial, n’est pas tout à fait celle qu’il fallait. Kim So Hyun a tendance à stagner… Elle semble avoir beaucoup de mal avec les romances et malheureusement bien qu’elle soit censée incarner une jeune femme de 23 ans, j’ai eu l’impression de voir une enfant de 15 ans donner la réplique. Et ce « prudisme » qui lui colle à la peau et qu’elle ne retire jamais me gêne de plus en plus et me provoque un certain inconfort…

Hyeyong (Jung Ga Reum) est sans aucun doute le protagoniste qui s’est révélé au cours de cette saison. Dans Love Alarm 1, celui-ci paraissait effacé et inactif, ce qui n’est clairement pas le cas ici. Son caractère est des plus agréables, il est doux, à l’écoute, charmant et attentionné. Le petit ami idéal en soi. Je suis donc ravie qu’il ait eu le droit à son lot de bonheur au cours de cette saison. L’acteur a également très bien joué ce personnage, je me souviens l’avoir déjà vu dans Mistress où il m’avait subjuguée. Mais, ce ne sont que mes goûts personnels.

Sun Oh est le personnage le plus décevant de cette saison. Pourtant, il était le chouchou de la majorité d’entre nous auparavant. Mais au final, je me demande si je n’ai pas été aveuglée par la beauté de Song Kang. Dans cette saison 2, il est froid, distant, égocentrique et égoïste. Mais après ce que lui a fait Jo Jo, cela ne peut être que compréhensible. Song Kang a incarné ce personnage à la perfection et il me tarde de le revoir dans une série où il aura cette fois-ci le premier rôle. 

SPOIL

Yook Jo est le personnage que j’ai encore plus détesté que Gul Mi. Elle incarne la petite amie de Sun Oh. « Pourquoi ? » me direz-vous. « C’est une crème. » Certes, elle est peut-être gentille et elle semble aimer Sun Oh mais elle reste superficielle. Ce monde de « m’as-tu-vu » me dérange beaucoup et elle fait partie de ce genre d’individu que je déteste par-dessus tout dans ce monde qui nous entoure. Ces influenceurs qui ne jugent qu’à l’apparence, ne pensent qu’à leur notoriété et à aller dans les clubs VIP pour se montrer et s’afficher. On voyait cela très clairement dans la première saison, même s’ils ont voulu le balayer dans cette seconde saison, certains passages ont bien ressorti cet aspect de sa personnalité. Elle s’accroche à Sun Ho de toutes ses forces que ça en est pitoyable. D’ailleurs, je n’ai pas compris ce choix. On voit bien qu’il ne l’aime pas. Je ne comprends pas comment quelqu’un peut se forcer à rester avec une personne qu’il n’aime pas et vers laquelle son regard ne s’est jamais tourné en 4 ans. Si ce n’est pas la bonne, celle qui te fera oublier Kim Jo Jo, ce n’est pas grave, il y en aura une autre ailleurs. Ne te force pas avec elle. Il aurait été plus judicieux… de le faire finir seul pour qu’il panse ses blessures

En conclusion

Love Alarm est une série à voir une fois, notamment pour ses OST et sa réalisation magnifiques. Certaines scènes sont percutantes notamment ce moment fantastique où Jo Jo active sa lance. Ou encore pour cette métaphore (que j’y ai vue) avec l’arrivée du printemps et cette notion de renouveau. Ils n’ont certainement pas choisi cette saison pour rien. Je ne pense pas, par contre, et contrairement à ce que j’ai pu lire que la scénariste voulait montrer qu’un premier amour ne dure pas toute une vie.

SPOIL : Hyeyong n’aurait pas terminé avec notre héroïne qui est aussi son premier amour.

Mais aussi pour le message qu’il souhaite faire passer aux jeunes générations. Les nouvelles technologies ne font pas tout. Voyez au-delà, réfléchissez par vous-même. Cela ne pourra vous faire que le plus grand bien. Néanmoins, il y a une seule chose qui m’a fortement chagrinée. 

SPOIL Kim Jo Jo n’a jamais pu se débarrasser de son bouclier. Grâce à Duk Goo, elle a pu voir un aperçu de son historique et du nombre de fois où son love alarm se serait déclenché si elle n’avait pas eu ce bouclier. Bien qu’elle ne le saura jamais, le téléspectateur, lui a le droit de le découvrir. Néanmoins, on sait uniquement quand il s’est déclenché en la présence de Hyeyong, mais on ne sait toujours pas s’il s’est activé quand elle était avec Sun Oh. Car pour ma part, je pense qu’elle aime toujours les deux

La recommandation de Maamotto →

Je vous conseille de visionner ce drama en VF. Je sais que beaucoup détestent ça, pour ma part, il m’a permis de mieux me plonger dans l’histoire, d’avoir un vocabulaire proche du nôtre et ainsi m’épargner des mots tel que « oppa » et j’en passe qui n’existe pas chez nous et qui auraient rendu ça encore plus « cringy ».

Maamotto

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