미스트리스
MISTRESS
Corée | 2018 | Romance, Thriller, Amitié, Drame, Mystère | 12 épisodes
Coucou les z’amis. Je vous retrouve aujourd’hui pour faire la critique d’un drama qui date un peu. Je nomme….. MISTRESS !
Oui, oui, je sais, il est sorti il y a deux ans maintenant, mais j’avais besoin de voir une série entièrement traduite, sans devoir attendre une semaine pour visionner la suite.
Je suis certaine que vous êtes nombreux à déjà avoir visionné cette perle d’OCN, mais pour celles et ceux qui souhaiteraient le découvrir, voici un bref résumé : Se Yeon s’occupe seule de sa fille depuis que son mari a disparu en mer deux ans plus tôt. Sa vie bascule lorsqu’elle reçoit un appel anonyme qui passe la chanson préférée de son défunt époux. Convaincue que son mari est toujours en vie, elle en fait part à ses trois amies de longue date. Bien que chacune d’entre elles ait déjà son lot de problèmes à régler (mort suspecte, adultère, filature…), ces dernières vont se rendre compte que leurs histoires sont liées entre elles.
Jang Se Yeon (Han Ga In) est une jeune veuve et maman d’une petite fille. Elle se donne du mal pour élever son enfant convenablement mais sait qu’elle peut compter sur le soutien de ses amies. Elle commence à recevoir d’étranges appels qui lui font penser que son mari n’est pas réellement mort. C’est une femme forte, prête à tout pour son enfant. Mais bizarrement, c’est l’un des personnages que j’ai le moins apprécié, n’arrivant pas toujours à la comprendre, ni à me mettre à sa place.
Kim Eun Soo (Shin Hyun Bin) est une très bonne psychiatre et celle qui est la plus à l’écoute de ses amies. Néanmoins, elle cache un lourd secret qui la pèse. Celui-ci est sur le point d’exploser lorsqu’elle se retrouve en charge d’un nouveau patient qui est prêt à tout pour déterrer la vérité. C’est certainement mon personnage préféré et celle dont je me suis sentie la plus proche. J’ai adoré son alchimie avec Jung Ga Ram qui est d’ailleurs très bon dans son rôle, complètement différent de celui de Love Alarm.
Han Jung Won (Choi Hee Seo) est professeur dans un lycée et l’épouse d’un chef célèbre qui ne pense qu’à passer à la télévision. Tous deux rencontrent des difficultés pour avoir un enfant. Celle-ci n’a pas l’air d’ailleurs très enchantée à l’idée d’en avoir un.
Du point de vue du spectateur, elle semble être seulement une machine à féconder pour son époux. C’est une jeune femme anxieuse, craintive, un peu lunatique et impulsive, mais elle n’en reste pas moins attachante.
J’ai adoré sa relation avec son collègue et suis quelque peu déçue de son aboutissement, surtout quand on voit comment cela se termine pour eux dans la version originale de la BBC. J’espère que comme dans la version originale le père du bébé est le… prof (spoil) mais ça on ne le saura jamais.
Do Hwa Young (Goo Jae Yee) travaille pour un cabinet d’avocats spécialisé en divorce. Sa vie se complique lorsque la femme de son ex débarque sur son lieu de travail. Do Hwa Young se retrouve alors à devoir le prendre en filature et prouver son infidélité !
C’est une trentenaire plutôt instable, dans le sens où elle ne veut pas se caser et enchaîne les aventures d’un soir. Elle semble redouter la vie de famille et la routine. Elle est rigolote et nous dévoile une image de la femme coréenne libre et épanouie à sa façon.
En conclusion
Mistress est clairement un bon drama bien que tout était fait pour qu’il y est une 2nd saison qui ne verra jamais le jour (bah oui, ça fait 2 ans tout de même..). J’ai aimé la force de caractère et l’indépendance (plus ou moins succincte) de ces quatre femmes ainsi que son esthétique. Le pilote était une vraie réussite et on avait tout de suite, envie de visionner le 2 ce qui est très rare. Certes, c’est un remake mais il y a de grandes disparités avec la série mère et c’est un gros plus. En effet, si on peut le comparer avec un drama qui fait un carton en ce moment sur la chaîne JTBC : The world of the married, je dois dire que malgré son taux d’audience impressionnant, il n’a rien à envier à Mistress ! Quand, l’un n’est qu’une pale copie de la version originale (d’ailleurs plutôt que de le regarder, voyez la version de la BBC, c’est exactement pareil sauf que c’est sorti il y a 5 ans, donc rien de révolutionnaire sous le chapiteau !) alors que l’autre à su se démarquer par son originalité et sa prise de liberté. Bref, lancez-vous.
Maamotto