Le réalisateur de « Flower Of Evil » a fait l’éloge du casting.
L’avis de Yumiko
Un début assez prometteur. J’aime déjà beaucoup le jeu d’acteur de Lee Joon Gi, qui incarne parfaitement le personnage qui montre ce qu’il veut à qui il veut… effrayant ou doux comme un agneau suivant les gens avec qui il est, mais qui ne trompe visiblement pas ses plus proches.
Moon Chae Won est assez belle dans son rôle de maman, j’aime beaucoup la tendresse qu’elle dégage pour sa fille (au départ par la suite on a pas vraiment d’interaction, c’est un peu dommage) pour ce qui est de son rôle d’enquêtrice je suis assez déçue – bon pas forcément de sa faute mais le script est décevant sur ce sujet, il la dépeint comme une femme qui n’a confiance en rien, et qui doute surtout dans son couple, c’est vraiment dommageable au drama.
À plusieurs reprises, je me suis demandée si en réalité elle l’aimait vraiment. Hum, dans le synopsis c’est lui qui est censé joué un rôle concernant son rapport faussé à l’amour, en réalité, on est surpris du résultat, ce n’est pas lui le plus décevant de ce côté.
L’évolution du script. Les épisodes nous laissent régulièrement sur des scènes qui nous interpellent et ne demandent qu’à aller voir au plus vite ce qui se passe ensuite.
Des retournements de situations à n’en plus finir, mais ce n’est pas désagréable, parce que ça entretien le suspens dans un vrai bon thriller où les malades mentaux sont vraiment présents à foison !!! J’aime beaucoup cependant, l’histoire est assez bien ficelée pour qu’on voit venir ce qui va arriver à certains moments mais aussi qu’on ne s’attendent pas à certains retournements à d’autres, ce qui est assez agréable. Je ne développe pas trop mais si vous êtes peu convaincu par le jeu de l’actrice au départ, les épisodes 10,11 améliorent un peu la chose.
La musique qui jusque-là n’avait nullement attiré mon attention s’est un peu plus manifestée dans le bon sens du terme à partir du 11ème ou les ost étaient vraiment sympas et intéressants. De plus, j’ai ressenti enfin de vraies émotions chez notre personnage Ji Won, il était temps.
Lee Joon Gi est fabuleux d’un bout à l’autre et on sent que c’est un acteur plein de tendresse à la façon dont il joue les scènes avec la petite actrice qui est très à l’aise avec lui dans les scènes ce qui donne des moments vraiment émouvant.
En tant que personnages secondaires mais importants aussi, on ne peut pas passer à travers la soeur de Do Hyun Soo, Do Hae Soo, qui a un très bon rôle et que l’actrice incarne à merveille. Et bien sûr le vrai psychopathe de l’affaire que je ne vous nomme pas pour pas vous spoiler, mais vous le reconnaîtrez tout de suite. (Voir Interview Ici)
Il est magnifique dans son rôle, effrayant !!! J’aime beaucoup aussi le journaliste.
En conclusion, j’ai vraiment beaucoup aimé ce drama qui me fait un peu pensé à Born Again que j’avais aussi adoré… je pense que je le reverrai en une fois pour l’apprécier sur un moment plus condensé, mais vraiment j’en garde un bon souvenir.
Je réfléchis à le mettre soit dans ma page coup de cœur ou drama préféré… à voir.
Yumiko
L’avis de Maamotto
Flower of Evil est certainement le drama 2020 qui a fait le plus parler de lui avant même qu’il ne débute. Le risque à cela, c’est que la déception peut se faire plus grande, face aux espérances qu’on lui donnait. Et ce fut mon cas. J’attendais avec impatience chaque semaine que les épisodes sortent, non pas car j’étais pressée de le voir, mais pour m’en débarrasser au plus vite ! (Et aussi, je ne le cache pas pour que Tale of the nine-tailed puisse enfin commencer XD ! )
Je n’ai pas été convaincue durant la première partie (les 9 premiers épisodes environ). Je n’ai commencé à sentir une amélioration qu’à partir de l’épisode 10 puis ça a baissé de nouveau au 13ème épisode. Le scénario tient à peu près la route mais il faut admettre que beaucoup de choses sont tirées par les cheveux, qu’il y a des incohérences (vivre sous le nom de quelqu’un d’autre aussi facilement, grosses preuves sous les yeux mais personne ne voit rien…) et que ce n’est pas très réaliste.
J’ai également beaucoup de mal avec la façon de faire de la police qui nous dévoile un « je-m’en-foutisme » et une dose de violence omniprésente rien qu’entre eux (surtout dans les premiers épisodes, ça se calme par la suite). La réalisation n’est pas non plus mauvaise, bien qu’elle manque de naturel par ses gros plans dictés qui se voient énormément lorsque Moon Chae Won joue par exemple ou Nam Gi Ae. C’est toujours la même chose, dès que les Coréens montrent une personne en stress, ils la font automatiquement se cogner l’ongle contre la dent, se mettre à crier comme un putois, se ronger l’ongle, se morde la lèvre et ils zooment au maximum ce « tic » pour que le téléspectateur comprenne bien la situation.
Or, ils ne se rendent pas compte que c’est d’un manque de naturel flagrant. Par ailleurs, la bande-son est placée au mauvais moment. On est surpris plusieurs fois à sursauter tellement elle surgit à des moments par forcément propices. Vous savez un peu comme si on mettait la musique des dents de la mer lorsque la victime se baigne et boum… le requin vient la manger. Sauf qu’en réalité cette musique angoissante apparait alors qu’ils font un barbecue dans le jardin – -« .
Cela fait donc vieux jeu et me rappelle les films à suspense américains des années 1980 qui sont aujourd’hui rediffusés sur la TNT le dimanche après-midi. La façon de jouer de certains acteurs dont Moon Chae Won est à double tranchant, je la trouve très « mimiquée » ce qui réduit l’émotion qu’elle pourrait transmettre. En tout honnêteté, je n’ai pas ressenti de fibre maternelle ni d’amour envers son mari, même si les mots étaient là, rien ne me touchait quand je la voyais donner la réplique ou pleurer. Bref, je n’y ai décelé aucune alchimie ! Son personnage n’aide pas non plus. À vrai dire, les choix qu’elle entreprend, rendent son personnage très agaçant et difficilement appréciable. Je rejoins également Yumiko et je me suis demandée à plusieurs reprises si elle aimait véritablement son mari. Ce manque de confiance permanent à son égard nous fait douter à de multiples reprises même lorsque celui-ci lui confirme ni être pour rien.
Heureusement, il y a tout de même des personnages appréciables comme Do Hae Soo, le journaliste ou encore la petite Eun Ha. Par ailleurs, Lee Joon Gi rectifie le tir en interprétant à la perfection et magistralement cet homme souffrant d’un trouble de la personnalité antisociale.
Les émotions par lesquelles on passe en le voyant jouer sont assez incroyables. J’ai adoré cette fin où il l’oublie, il prend conscience de ses actes et il est enfin lui-même. Il est mal à l’aise en compagnie de son épouse car il arrive à lire en elle comme dans un livre ouvert et perçoit la déception de cette femme qui a aimé un homme au travers de faux-semblant. D’ailleurs, une réplique résume parfaitement la situation. Je l’ai trouvée très belle et c’est certainement la seule que je retiendrai de ce drama : « Vous savez ce que vous faites ? Vous me regardez mais vous le cherchez au fond de moi. Si vous voyez une similitude, vous avez de plus grandes attentes. Si vous voyez une différence, vous êtes déçue. Mais vous savez, je le déteste. Je ne veux rien savoir de lui. J’ai l’impression qu’on a chacun un pied enchainé à un poteau et qu’on tourne en rond. Vous me courez après, en ne me voyant que de dos et je vous fuis car je ne veux pas que vous me voyez de face. Au final, aucun de nous ne fait un pas en avant. » On peut également saluer la prestation de Kim Ji Hoon, que je n’avais pas vu dans un projet depuis Flower Boy Next Door en 2013 et qui m’avait déjà à l’époque tapé dans l’oeil (même s’il a joué dans plein de choses par la suite).
Bref, c’est vraiment un avis mitigé dont je retiens plus de négatif que de positif… Je pense que je l’aurais apprécié si les choix et les actions du personnage féminin avaient été revus et s’ils avaient choisi une autre actrice.
Maamotto